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CA07

Rare paire de candélabres néoclassiques à trois lumières en bronze doré

APF_Chandeliers002_04

Paris, début de l’époque Louis XVI, vers 1775

Hauteur45 Largeur28 Diamètre15.5

Entièrement réalisés en bronze finement ciselé et doré, les fûts sont soulignés de cannelures, de tores de laurier, de frises brettées ou à motifs d’entrelacs et de perles, tandis que les binets sont ornés de godrons et de feuilles stylisées. Ils reposent sur des bases circulaires à décor de larges cannelures et de bandeaux de rubans torsadés. L’ensemble supporte des bouquets de lumières amovibles à deux bras latéraux terminés en enroulements à motifs de feuilles d’acanthe et des binets cannelés et à frises d’entrelacs ; au centre de chacun des candélabres, est un motif en forme de cassolette couverte dont la partie supérieure se retourne pour accueillir une troisième lumière.

Ce type de candélabres, à la composition particulièrement élégante, s’inspire plus ou moins librement de certains projets développés à Paris au début des années 1770 par quelques grands ornemanistes de l’époque, particulièrement le célèbre Jean-Charles Delafosse. Quelques rares paires de candélabres, ou de flambeaux, de modèle identique sont connus, citons notamment : une première paire de flambeaux qui se trouvait anciennement dans la collection Marcel Boussac (vente à Lille, le 15 mars 1981) ; ainsi qu’une seconde, provenant du Département de la Maison du Roi au XIXe siècle, qui a été déposée par le Mobilier national au château de Versailles (voir le catalogue de l’exposition Le château de Versailles raconte le Mobilier national, Quatre siècles de création, Paris, 2011, p. 229). Mentionnons particulièrement qu’une paire de candélabres identique, mais avec des bouquets de lumières différents, a fait partie d’une grande collection princière européenne (voir vente à Paris, Mes Ader-Picard-Tajan, Palais Galliera, le 2 décembre 1971, lot 106) ; tandis qu’une seconde paire est exposée sur la cheminée de la salle à manger du musée des arts décoratifs de Lyon (illustrée dans Lyon, Le très riche musée des arts décoratifs, Dossier de l’art, juin 98, n° 48, p. 7).